Caractère et physique

Vous êtes différent. Vous êtes différent des autres. Vous êtes fier de cette différence. Pourtant vous aimeriez tant ne pas avoir à la porter. Vous aimeriez ne pas avoir à porter cette différence, elle qui vous pousse à être spécial. Vous trouvez sans doute qu'il serait ô combien plus simple de rentrer dans la norme. Vous seriez sans doutes plus habitué à la compagnie, plus habitués aux bavardages le soir avant de se coucher, plus habitué à tout. A tout sauf à la solitude intérieure. Car vous n'êtes pas seul, bien que vous en avez la conviction. Les gens vous aiment et vous aimez les gens. Néanmoins le vide de votre cœur ne peut être aussi facilement comblé. Vous êtes persuadé que jamais les gens ne vous verront de la manière dont vous le souhaitez. C'est à dire comme eux.

Malgré ces détails de l'existence, vous menez une vie. Car vous êtes – encore – vivant. Vous croyez au changement et surtout à votre réussite. Sinon quoi vous n'auriez pas pris la peine de vivre jusqu'au jour d'aujourd'hui. Logique n'est ce pas ? Vous préféreriez subir une existence qui ne vous conviendra jamais sous prétexte d'être vivant ? Vous ne savez pas. Vous commencez à devenir lasse. Lasse de cette réflexion. Alors vous ouvrez les yeux.

Vos yeux vous montrent un monde, votre monde. Un monde assez bien. Un monde que vous aimez. De ce monde, vous apercevez peu de choses. Vos cheveux bruns vous cachent la vue. Ils sont ébourrés, vous vous trouvez dans votre lit. Vous avez passé une nuit assez calme. Vous aimez dormir, c'est reposant. Bien que vous fassiez des rêves répétitifs et étranges, votre corps en est apaisé. Vous sortez votre main du cocon que forme votre couverture et dégagez votre de visage des cheveux. Une lumière vous aveugle pendant un court instant. Vous n'aimez pas ça mais passer de l'obscurité à la lumière est toujours embêtant.

Après ce court instant, vous arrivez à apercevoir votre main, posée juste devant votre visage. Elle est légèrement flou du fait de son rapprochement de vos yeux. Ensuite vient le bord du lit. Puis l'armoire qui se trouve en face. Et enfin la fenêtre mal calfeutrée. Vous restez dans votre lit environs cinq minutes mais celles ci vous paraissent être une éternité. Vous vous décidez de vous asseoir. Vous en profitez pour vous étirer le dos, les bras, les jambes. Puis d'un bond vous sautez du lit. Ce geste vif vous valut une crampe et vous fusses obligé de faire quelques pas et quelques étirement pour qu'elle se passe. Cela vous énerve d'avoir un corps aussi « fragile ».

Vous prenez quelques habits de votre armoire, un t-shirt où il est écrit en gros « KEEP CALM AND KISS ME » avec un jean bleu délavé. Vous n'aimez pas trop les habits que tous portent, les t-shirt orange de la colonie de vous plaisent pas. Vous êtes un peu capricieux en fait, surtout au niveau de votre physique, vous aimez être impeccable, vous devez montrer l'exemple, vous êtes le représentant des enfants d'Hécate après tout.

Après avoir pris votre douche et vous être habillé, vous retournez dans votre chambre et ouvrez les rideaux. Vous vous inspectez dans la glace et vous branchez votre rasoir électrique pour éradiquer les petits poils qui traînent. En même temps vous coiffez vos cheveux encore mouillés, enfilez vos chaussures de la marque Converse et posez vos lunettes identiques à des Raybans sur votre nez. Vous êtes myope, pas trop mais c'est plus agréable pour vous de porter des lunettes.

Vous sortez de votre bungalow, l'entrée de celui ci étant signalée par deux grande torches et par une épaisse brume recouvrant le sol des alentours. Vous vous rendez à ce qu'on pourrait qualifier de réfectoire. Vous rentrez vos amis et vous leur faites la bise, leur demandant si ils avaient bien dormis, des nouvelles du matins… Vous riez et vous vous amusez et votre solitude vous paraît bien loin, jusqu'au moment où vous les quittez et qu'elle revient vous hanter.

Ensuite, vous rechigniez à aller vous entraîner. Ce n'est pas que vous n'aimez pas – ce n'est pas non plus parce que votre niveau vous déçoit – non, c'est que vous êtes gêné. En effet, vous pouvez contrôler la brume. Cette brume qui cache aux yeux des humains la véritable nature du monde. Cela est étrange, vous contrôlez ce qui brouille la vision de vos amis et camarades. Mais vous ne pouvez la contrôler à votre guise. C'est pour cela que vous vous servez de vos amis et camarades. Il vous est impossible de contrôler la brume pour vous, il vous faut impérativement remplir la désir d'autrui pour la contrôler. C'est pour ça que vous arrivez à faire apparaître un arc entre vos mains, celui ci sortant d'un paquet de brouillard flottant dans vos mains. Vous avez réussi car c'est ce que souhaite votre adversaire, il souhaite s'entraîner alors vous arrivez à faire apparaître un arc. Comme vous pouvez faire apparaître une épée ou une lance. Vous n'avez pas vraiment d'arme qui vous est familière, vous possédez  seulement votre bague, avec ses motifs grecs. Elle est constamment entourée d'une fine couche de brume, elle vous permet de manipuler avec beaucoup plus de souplesse cette arme insidieuse qu'est la brume. C'est un cadeau de votre mère, Hécate, déesse de la nouvelle lune, qui éclaire la nuit de ses torches et qui obscurcie le jour de sa brume. Vous êtes heureux d'être son enfant, vous auriez pu être un enfant d'Arès - on ne peut plus énervant avec leurs envies de guerres - ou alors un enfant d'Athéna - une grosse tête qui ne cesse de réfléchir.

Vous avez terminé votre entraînement.

Vous avez terminé votre entraînement et vous aller vaquer à vos autres occupations.

Vous avez terminé votre entraînement et vous aller vaquer à vos autres occupations car vous venez de vivre un matin chez Hayden.

Histoire

Un minimum de 25 lignes est demandé. Cette partie peut aussi bien se faire en tant que RP si le cœur vous en dit, tant que le principal y est résumé.

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